Il est possible de visualiser et télécharger les présentations et vidéos des conférenciers de la Journée mondiale de l’utilisabilité, qui s’est tenue à Montréal et Québec en simultanée.
Des sujets variés — incluant les «design patterns», l’ergonomie, le marketing, l’ingénierie, l’adaptabilité des sites internationaux en contextes locaux — célèbrent l’apport de l’utilisabilité et de l’expérience utilisateur dans le développement de produits faciles à apprendre et à utiliser, efficients et efficaces.
Au programme également, une recherche exploratoire réalisée en partenariat par le HEC Montréal, l’Université de Montréal et Bell Canada. Celle-ci combine l’oculométrie aux mesures psychologiques et émotionnelles, afin d’évaluer la qualité d’un site Web. Comme dirait Sandrine, «toute une triangulation méthodologique (ou casse-tête de données selon certains…;-))». Bien sûr, l’oculométrie (ou la poursuite oculaire) a une application plutôt restreinte en réalité. En effet, avec les budgets restreints de la plupart des sites au Québec, on a en général bien d’autres facteurs à évaluer avant celui-là, qui auront plus d’impact sur le produit final. Mais c’est intéressant d’avoir l’occasion de se voir relater un cas de recherche appliquée, avec un protocole d’expérimentation formel, qui inclut cette dimension supplémentaire.
Cette belle soirée sur l’utilisabilité a permis à près de 90 membres de la communauté – spécialistes ou non – d’apprendre et d’échanger sur les bonnes pratiques du métier, dans un optique de développement durable.