Dans le cadre d’une évaluation des sites web des cinq principaux partis en lice dans la campagne électorale canadienne qui a débuté le 26 mars dernier, j’en ai profité pour faire une petite analyse strictement quantitative de leur présence dans les médias sociaux. Le premier article portait exclusivement sur l’utilisation de Twitter. Celui-ci porte sur YouTube.
Veuillez prendre note que toutes les données quantitatives sont valides en date du 6 avril 2011.
YouTube
Comme pour Twitter, les premiers arrivés sur YouTube sont les Conservateurs (PC), mais de justesse, le 25 janvier 2007. Les Libéraux ont suivi quelques jours plus tard le 29 janvier. Le NPD est arrivé le 13 mars, puis les Verts (19 octobre) et le Bloc (22 octobre) ont suivi, tous en 2007.
Le graphique ci-dessous indique simplement le nombre de jours écoulés depuis la création de chacun des canaux YouTube respectifs. Contrairement à leurs comptes Twitter, les canaux YouTube des partis sont tous bilingues.
Les graphiques suivants illustrent le nombre de clips disponibles et le nombre de visionnements pour chacun des partis. Le Bloc et les Libéraux sont extrêmement prolifiques. Il faut souligner que le canal du Parti Conservateur ne comporte présentement que 60 clips, dont 34 ont été ajoutés depuis le début de la présente campagne. Avec le nombre de visionnements qu’ils ont (près de 800 000), il est fort probable qu’ils aient fait le ménage et supprimé un certain nombre de clips plus vieux. Peut-être que le Bloc et les Libéraux devraient eux aussi suivre l’exemple et faire un petit ménage de printemps… Les clips publicitaires et les discours lors de ralliements ont fortement alimenté les canaux depuis le 26 mars. Les Libéraux sont particulièrement prolifiques. On peut s’étonner que les Verts, qui profitent de peu de temps d’antenne dans les médias traditionnels, ne prennent pas plus de place sur YouTube. Il est vrai que quantité n’égale pas toujours qualité…
Finalement, une dernière statistique, celle du nombre d’abonnés pour chacun des canaux YouTube des partis (sauf pour le NPD qui ne dévoile pas cette information). On peut supposer que le nombre d’abonnés à un canal YouTube n’est pas un indicateur particulièrement important (contrairement à Twitter ou Facebook), car il est très facile de visionner les clips sans s’abonner. Par contre, à long terme, ce nombre peut servir comme mesure « d’engagement » envers le parti.
Allez jeter un coup d’oeil sur cet article sur radiocanada.ca pour en savoir un peu plus sur la campagne électorale et YouTube.