Suite à mon billet d’hier (17 juin 2007), je me suis rendu compte que j’aurais peut-être dû terminer sur une note un peu plus optimiste. Nathalie, qui voit souvent beaucoup plus vite que moi le bon côté des choses, m’en a gentiment fait la remarque ce matin. Il y a deux choses que je voudrais donc préciser:
- J’achète très souvent en ligne et, non, je ne suis pas traumatisé par mes expériences. En fait la plupart du temps, ça se passe assez bien.
- En dépit des caractéristiques dures et froides du médium Web, il est évidemment possible de créer une expérience utilisateur très positive et même agréable (sinon je ne me rendrais pas au bureau à tous les matins pour faire exactement ça!)
On peut vivre une expérience agréable en dépit du fait que cette expérience requiert une bonne dose d’énergie cognitive. Certains (comme Apple) rendent cette expérience positive (à distinguer de facile.) Pour arriver à cela, ils mettent des efforts considérables dans la conception et dans le contrôle de qualité de leurs sites Web. Et pour ça, ils emploient tout plein de spécialistes en conception, en recherche utilisateur et en mesure de résultats (web analytics.) Ils y mettent le paquet, comme on dit. Et dans ce domaine, « the devil is in the details », comme diraient nos voisins. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Ça peut sembler coûter cher et prendre du temps, mais ça rapporte. Demandez aux actionnaires d’Apple pour voir.
Je suis bien d’accord avec vous. Magasiner en ligne me donne mal à la tête!